Un jeu vidéo made in France qui vaut le détour, voila le test de Lysfanga !

Lysfanga a tout d’une belle histoire française 🥖🥐 Il était à la base un projet jeux vidéo étudiant de l’ISART Digital et lors de la cérémonie des Pégases 2022, celui-ci a été récompensé du prix du meilleur jeu vidéo étudiant. Quantic Dream, impressionné, a décidé avec son label d’édition tiers Spot Light de donner un coup de pouce à Sand Door Studio, composé de nombreux étudiants. Et aujourd’hui sa copie finale s’annonce comme une petite pépite du hack’n’slash/puzzle.

Je suis bien content de pouvoir le tester sur PC et de mettre en lumière leur (excellent) travail !

Je tiens également à remercier Minuit Douze pour leur soutien à notre blog de jeux vidéo ainsi que pour la confiance qu’ils nous accordent. 

« La route ? Là où on va, on n’a pas besoin de route ! » Retour vers le futur, Dr. Emmett Brown.

Une petite référence à ce cher Doc car Lysfanga : The Time Shift Warrior, c’est d’abord une histoire à propos du temps mais ça parle de quoi ?

Après un demi-millénaire de paix, un nouveau danger plane sur le continent d’Antala, les anciennes cités scellées sont à nouveau libres. Et ce n’est pas une bonne nouvelle ! Car dans celles-ci se trouvent des démons, les Raxes et ils ne sont pas particulièrement jouasses d’avoir été emprisonnés. Et on appelle qui à la rescousse ? ben vous, enfin Imë, guerrière aux pouvoirs divins, la Lysfanga. C’est la déesse du temps, elle même, qui vous honore de ses pouvoirs et ils vont se révéler particulièrement redoutables pour terrasser ces hérétiques (désolé un relent de Warhammer 40K 😁). Le jeu est en vue isométrique et se déroule sur trois actes, chacun avec une région différente.

Je vais essayer de faire compréhensible pour le gameplay : vous arrivez à un endroit où les Raxes vont attendent, le jeu se met en pause, vous permettant d’observer la carte (comme sur la capture d’écran en dessous). Vous voyez qu’il y a plusieurs routes à parcourir pour pouvoir éliminer nos amis les affreux. Mais en déclenchant le début du niveau, un décompte commence et vous comprenez que le temps de votre « première » vie ne vous permet pas de tuer tout le monde. Il faut alors compter sur vos rémanences suivantes, qui se déclenchent à la fin du chrono ou à la mort du clone actuel, pour nettoyer la zone proposée. C’est là le coté réflexion/puzzle du jeu, on doit réfléchir en avance par quel chemin et quel monstre débuter. Vos rémanences se chevauchant les unes aux autres, tout en tuant les affreux, vous finissez par pouvoir faire descendre le compteur de monstres à zéro.

Vous vous doutez bien qu’en avançant dans les niveaux, ça se complexifie car vous faites face à de nouveaux adversaires mais c’est toujours contrebalancé par de nouveaux pouvoirs. Il y a aussi des combats de boss, ce qui permet de changer le gameplay habituel. Le jeu pousse aussi à s’améliorer avec un système de chrono à battre pour chaque niveau terminé.

Il peut y avoir une certaine frustration à ne pas réussir un niveau car on a oublié un démon ou à mourir à la fin de notre run mais le jeu n’est pas punitif, vous ne perdez rien à votre mort.

Graphiquement, on est dans du tout bueno, les décors sont magnifiques, fourmillent de détails au point qu’on s’arrête de temps de temps pour contempler l’environnement. L’ensemble tourne sans ralentissement en réglage maximum et aucun bug n’a entaché mes sessions. Les musiques s’intègrent bien en jeu et ressortent aux moments épiques. Je conseille l’utilisation d’une manette pour qu’Imë soit à son plein potentiel. J’estime la durée de jeu entre 15-20 heures pour finir l’histoire principale, plus si vous voulez faire les meilleurs chronos.

Test de Lysfanga : Mon verdict !

Lysfanga est ma deuxième surprise de 2024 (après Palworld), il y a une histoire intéressante, une boucle de gameplay intelligente et de beaux décors. Je vous invite à tester la démo lors du du prochain Steam Next Fest, du 5 au 12 février. Et si vous êtes convaincus, le jeu sera vendu au prix de 19,99 € à sa sortie, avant de passer à 24,99 € quelques jours plus tard. Encore bravo à Sand Door Studio !