par Last Updated on 23 novembre 2023 by Guiyom
Dans mon nouvel article, je vous propose le test de Goldorak le festin des loups sur PC. Bonne lecture !
En préambule, je souhaite remercier Microids pour leur soutien. C’est grâce à eux si je peux vous proposer aujourd’hui cet article sur la version PC du jeux vidéo Goldorak le festin des loups.
Pour rappel Goldorak le festin des loups est déjà disponible sur Xbox Series, Xbox One, PS4, PS5 et PS4. Il débarquera en 2024 sur Nintendo Switch.
« Accours vers nous, prince de l’espace.
Viens vite, viens nous aider.
Viens défendre notre Terre : elle est en danger.
L’ennemi héréditaire veut nous écraser.
L’avenir du genre humain, tu l’as dans tes mains. »
Les paroles du générique résonnent encore dans ma mémoire quand Microids annonce l’adaptation de Yūfō Robo Gurendaizā dit Grendizer dit Goldorak. On va pas se mentir à l’arrivée de cette annonce, j’étais sceptique à propos du résultat final…
Mais commençons par l’histoire, sans spoil aucun, le tutoriel nous apprend à contrôler Goldorak qui n’a pas encore toutes ses attaques débloquées. A la suite de celui-ci, Actarus et son robot se retrouvent sur Terre. L’empire de Véga débarque, prêt à conquérir notre planète, à nous de lui barrer la route. Le déroulement de l’intrigue se fait par l’intermédiaire d’échanges entre les différents protagonistes façon bande dessinée et on retrouve tous les moments marquants du dessin animé.
Notre géant d’acier va visiter plusieurs cartes en monde ouvert, limitées en taille, et le cœur du gameplay est du beat them all. Le système de combat est bien pensé, les attaques basiques chargent des morceaux de jauge qui permettent de lancer les attaques spéciales et de se soigner. Il faut donc s’assurer d’avoir quelques morceaux pleins pour faire face à certains ennemis coriaces. Ceux-ci ne sont pas brillants et ont généralement une seule façon efficace d’être vaincus. Les combats sont rapides et fun, la confrontation avec les Golgoths faisant office de combat de boss. Leurs patterns ne sont pas compliqués à comprendre, nous ne sommes pas dans un soul-like.
En dehors des combats, on ramasse des composants via les quêtes ou l’exploration, ils servent à améliorer Goldorak et à débloquer ses capacités. C’est simple mais suffisant pour se donner la peine de le faire pour pouvoir enrichir le système de combat avec plus de coups à notre disposition et sentir une montée en puissance de notre Grendizer.
Un gros point fort, c’est la nouvelle orchestration des morceaux originaux qui a fait vibrer ma corde nostalgique, on voit qu’il y a eu un vrai respect pour l’œuvre originale de Gō Nagai. Le doublage en français est correct et fait le boulot.
On arrive sur le point clivant, la technique, en effet, le jeu souffre de clipping et de ralentissement. J’ai même eu droit à un bug m’empêchant d’utiliser mes attaques, m’obligeant à quitter le jeu et à devoir relancer. Il manque un petit coup de polish, c’est dommage car je trouve le jeu joli, bien qu’il ne soit pas à la hauteur graphiquement des standards actuels.
Test de Goldorak le festin des loups le verdict !
Pour conclure mon avis est mitigé, je suis évidemment une des personnes visées par ce jeu, car il a rappelé des souvenirs au petit garçon qui regardait Goldorak à la télévision. La musique et les attaques emblématiques sont là, comme une madeleine de Proust qui balance des Fulguropoing (Kurasshā Panchi). Moi j’ai apprécié y jouer, ce qui explique ma note, mais, sans la nostalgie, je ne vois pas comment la jeune génération pourrait s’intéresser à cette licence et lui donner sa chance.
