par Last Updated on 23 mars 2024 by Guiyom
Oyez Oyez ! voilà sans plus attendre mon test de Unicorn Overlord sur Nintendo Switch !
Unicorn Overlord est disponible depuis le 8 mars 2024 sur consoles Nintendo Switch, Xbox Series X|S, PlayStation 4 et 5.
“La guerre est une bête qui dévore les hommes. Elle ne fait pas de distinction entre les bons et les mauvais, les forts et les faibles, les héros et les lâches.” Berserk – Tome 6
Le studio Vanillaware est connu pour ses créations de qualité dans divers univers comme Dragon’s Crown, Muramasa et Odin Sphere, mais c’est vraiment leur dernière production, 13 Sentinels Aegis Rim qui a démontré un vrai talent pour raconter des histoires. Malheureusement ce n’est pas le cas du scénario d’Unicorn Overlord qui ne brille pas par son originalité, on est dans un univers de fantasy classique que ça soit dans l’histoire racontée ou son déroulé. On incarne le prince Alain, en exil, suite à la mort de sa mère et à la trahison du général Valmore qui s’est approprié le royaume de Cornia. Après plusieurs années, notre prince décide de revenir sur ses terres avec son armée libératrice et en avant pour la baston contre l’habituel fameux vilain.
Conquérir l’ensemble du royaume va prendre un certain temps et bien que l’on puisse s’attaquer directement au général Valmore, ce n’est pas vraiment conseillé, la différence de niveau étant punitive. Il faut récupérer les territoires morceau par morceau, chacun donnant un niveau différent à explorer. Le joueur déplace ses unités en temps réel et lorsque celles-ci rencontrent un ennemi, le jeu passe en side-scrolling en 2D où les troupes combattent automatiquement, ça c’est la base du jeu. Il y a un système d’endurance qui limite le nombre de combat qu’une unité peut mener (cela peut être contourné par l’utilisation d’objets).
La première étape est de réfléchir avec quelle classe est composée chaque escadron pour essayer de faire des groupes polyvalents ou très spécialisés.
La deuxième étape est de prendre en compte la force, faiblesse et positionnement de chaque unité mais ce n’est pas tout, il faut gérer aussi les compétences ! Car les combats sont une succession d’utilisation de compétences actives et passives pour chacun des personnages. Il faut donc mettre la main à la pâte pour les prioriser et ajouter certaines conditions à leur déclenchement pour créer des synergies. Heureusement, les premières heures de jeu expliquent les différents mécanismes dans un genre de tutoriel plutôt long mais pas bloquant ou barbant.
Le coté RPG du jeu est le gain d’expérience après chaque bataille, la montée de niveaux est automatique, ainsi que la répartition des points de caractéristiques et l’acquisition de compétences. Il y a aussi une gestion de l’équipement mais cela se limite à des objets à équiper comme des armes ou armures.
Petit point appréciable, vu le nombre de batailles importantes tout au long de notre partie, il y a la possibilité d’accélérer celles-ci ou carrément d’arriver directement au résultat.
Une fois nos objectifs accomplis, on reçoit, via un système de score, de l’or, des médailles et de la renommée. L’or permet d’acheter des armes et des objets. Les médailles servent à améliorer ses escadrons comme le nombre d’unités disponibles par groupe. La renommée est la progression du niveau global, il faut un certain niveau pour pouvoir, par exemple, agrandir la taille de ses escouades.
Pour la mort, rien de punitif, les personnages reviennent à la vie automatiquement, en revanche je n’ai pas ressenti de réel attachement à ceux-ci, ils manquent un peu de profondeur dans leur écriture…
Une fois le niveau terminé, une petite cinématique fait avancer l’histoire et on « récupère » un nouvel allié qui vient rejoindre nos rangs. Pas loin de 60 personnages peuvent être recrutés (sauf si vous décidez de les exécuter 😁) et il y a un système d’affinité qui permet d’améliorer les compétences au combat. Pour renforcer ces liens affectifs, il est possible d’offrir des cadeaux ou de partager des repas à la taverne.
Le studio Vanillaware est connu pour la qualité de son visuel et de ce côté-là, Unicorn Overlord est au top niveau. Que ce soit au niveau des combats ou dans l’expression des personnages, il y a un soin de chaque instant dans le titre. Je contemple d’ailleurs de temps en temps les différentes scénettes à la recherche des petits détails en arrière-plan. Pour parler de détail, j’ai quand même relevé des tournures de phrases bizarres pour la traduction française et la compression de certaines phrases qui rendent illisibles le texte.
Côté musique, c’est le compositeur Mitsuhiro Kaneda qui nous livre une bande-son avec un petit souffle épique qui colle au jeu et avec quelques moments oniriques.
Côté technique, c’est un sans-faute, pas de bug ou de ralentissement sur la Switch.
Test de Unicorn Overlord – Mon verdict :
Avec une durée de vie de 40 à 50 heures, Unicorn Overlord est un indispensable pour les amateurs de RPG tactique, Vanillaware confirme son excellence avec ce nouveau titre. Nous ne sommes pas loin d’une expérience immersive par ses mécaniques innovantes. Pour conclure, Unicorn Overlord est un must-have sur la console de Nintendo.
Merci à la Team Plaion pour la copie du jeu !
